Pour gratter encore quelques millions dans le social, le Conseil d’Etat de Neuchâtel n’a plus guère d’autre choix: limiter les subsides pour l’assurance maladie obligatoire. Il s’agit de la prestation sociale la plus répandue dans le canton. Un quart de la population, ou quelque 40'000 personnes, en bénéficient.
L’Etat ne peut pas toucher aux subsides qui profitent aux bénéficiaires de l’aide sociale, un domaine où tout, ou presque, ce qui pouvait être économisé l’a été. Il ne peut pas non plus toucher aux subsides versés aux bénéficiaires de prestations complémentaires AVS/AI, où la compétence est fédérale. Reste les subsides dits ordinaires, pour les personnes qui gagnent trop pour être à l’aide sociale, mais pas assez pour payer entièrement leurs primes d’assurance maladie.
Environ 20'000 personnes sont concernées. Avec la réforme présentée lundià la presse, "plusieurs milliers de personnes" n’auront plus droit à un subside. D’autres, mais moins nombreuses, y auront...