La nouvelle a été annoncée mardi dernier aux soixante collaborateurs de l’Ocosp, l’Office cantonal de l’orientation scolaire et professionnelle: le gouvernement neuchâtelois a supprimé définitivement les postes de cadres au sein de cet office. Les quatre cheffes de secteur (qui chapeautent l’orientation scolaire et professionnelle, l’orientation hors scolarité obligatoire, la documentation et l’administration) se sont vu signifier leur licenciement, avec un droit d’être entendues dans les huit jours.
L’automne dernier, le gouvernement neuchâtelois annonçait qu’il supprimerait dès 2017 une soixantaine de postes de travail au sein de l’administration, afin de réduire le déficit du canton. Le Conseil d’Etat assurait qu’il privilégierait les réductions de temps de travail et les renouvellements naturels. Il ajoutait que des licenciements seraient toutefois inévitables.
Objectif de l’Etat: réduire la structure hiérarchique de l’Ocosp afin qu’elle soit similaire à celle d’autres offices. En l’absence de cadres, des collaborateurs du terrain assumeront certaines responsabilités, «sans véritable compensation...