C’est la coutume: en cours d’année, le Conseil d’Etat neuchâtelois sollicite des crédits supplémentaires pour assumer des dépenses non budgétées. Celles-ci s’élèvent à 6,5 millions de francs, contre 17 millions l’année passée et sept millions en 2016.
"Le vote du Grand Conseil, en principe début octobre, sera un peu formel: ces dépenses sont des obligations qui découlent du droit fédéral ou d’accords intercantonaux", précise le ministre des finances Laurent Kurth. Mais elles ne devraient pas aggraver le déficit 2018, réduit à 37,2 millions au terme d’un pénible processus parlementaire. "Nous ferons une fois de plus des efforts, même si notre budget est serré."
Matériel et soins
Ces dépenses non prévues touchent la santé et le social. Le Conseil d’Etat assure qu’il ne pouvait pas les anticiper, mis à part une sous-estimation des soins à domicile. Leur développement nécessite un crédit supplémentaire de deux millions de francs. Nomad, le prestataire de...