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L'Eglise réformée se renouvelle

La consécration, dimanche dernier, de deux nouveaux ministres donne l'occasion de s'interroger sur la vitalité de l'institution neuchâteloise.

30 oct. 2014, 00:01
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La consécration de deux nouveaux ministres, dont un laïc, est toujours vécue comme un moment important dans la communauté protestante. Surtout dans le canton de Neuchâtel, ou cet acte fortement ritualisé revêt une signification particulière.

Comme à La Chaux-de-Fonds dimanche dernier (lire l'encadré), l'Eren consacre régulièrement des ministres, mais l'acte n'est pas des plus fréquents. En 20 ans, il y en a eu 54, dont 11 diacres.

La consécration est un acte solennel et socialisé, mais toutes les Eglises réformées ne lui accordent pas le même poids, explique Christian Miaz, président du Conseil synodal. Si, à Neuchâtel, comme dans le canton de Vaud, il faut avoir été consacré avant d'exercer un ministère, ce n'est pas le cas à Genève.

Au-delà de l'aspect religieux, une cérémonie de consécration, acte public, a une fonction indirecte: montrer que le métier attire encore des vocations.

Une "preuve" dont l'Eren n'a pas vraiment besoin, à...

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