La situation financière de l’Eglise réformée évangélique du canton de Neuchâtel (Eren) devient préoccupante. «La rapide diminution des revenus, en particulier de la contribution ecclésiastique, rend impossible le retour souhaité à l’équilibre financier», expliquait ainsi Christian Miaz, le président du Conseil synodal, dans son message accompagnant l’invitation au Synode de décembre qui s’est tenu mercredi à Montmirail.
Ce Synode devait valider le projet de budget pour 2019, un budget qui affiche un déficit très important, près de 850’000 francs. Un découvert assez proche de celui qui est prévu pour 2018, soit plus de 920’000 francs.
Comme pour l’autre grande communauté religieuse reconnue par l’Etat de Neuchâtel, l’Eglise catholique romaine, le fonctionnement financier de l’Eren est dicté par deux éléments dominants: d’une part, les recettes de la contribution ecclésiastique et d’autre part, les dépenses salariales.
Réduction des postes de travail
Pour ces dernières, l’Eglise réformée a décidé d’appliquer un régime minceur...