"C'est un sujet passionnant, mais compliqué, car personne ne peut affirmer détenir la vérité." Président du conseil synodal de l'Eglise réformée évangélique neuchâteloise, Gabriel Bader fait allusion au dossier consacré aux services funèbres et à leur coût, eu égard aux contraintes financières qui sont ceux de l'Eren. Réuni mercredi soir en "séance spéciale", le synode n'est pas parvenu à se décider.
D'un côté, les partisans d'une Eglise dont le rôle doit être de répondre uniquement aux demandes d'ordre religieux. De l'autre, ceux qui estiment que les Eglises doivent s'engager à offrir la garantie d'un accompagnement des familles endeuillées et d'une forme de "reconnaissance publique" manifestée à l'égard du défunt, quel qu'il soit, un adieu public ne relevant pas d'un choix personnel, mais d'un besoin spirituel fondamental.
Puit vient la question du financement: les autorités de l'Eglise protestante envisagent de facturer les services funèbres lorsque le défunt n'a pas versé sa...