Une scientifique de Neuchâtel engagée dans une école lausannoise proposant du soutien scolaire dénonce: «J’ai travaillé six mois sans être payée.»
La société, fondée en 2008 par un Neuchâtelois et un Jurassien, encaissait les cotisation des parents d'élèves, mais ne versait pas les salaires dûs aux professeurs. La société est aujourd’hui en faillite.
Les professeurs lésés ne comprennent pas pourquoi les ORP vaudois et neuchâtelois ont orienté des chômeurs vers elle. Valérie Gianoli, cheffe du Service de l'emploi du canton de Neuchâtel, qui n'a annoncé que deux postes vacants pour cette entreprise, en 2014, explique que son service ne pouvait prévoir l'évolution financière d'une société deux ans avant que sa faillite ne soit prononcée.
En attendant, les personnes lésées pourront récupérer quelques billes par le biais de l'assurance-chômage.
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