«Affront». «Prise en otage». «Manque de pragmatisme». Les piques entre partis politiques neuchâtelois ont fusé la semaine dernière. Elles ont suivi le surprenant refus du Grand Conseil de se fixer des quotas pour aider la parité entre hommes et femmes. Pour beaucoup, c’est du gâchis. La perspective des élections cantonales au printemps prochain et, avant cela, des communales en octobre, ne semble pas étrangère à la tournure des événements.
Est-ce aussi parce que la lutte pour l’égalité occupe à nouveau le devant de la scène? Toujours est-il que, face à une décision difficile à comprendre, trois partis ont ressenti le besoin de justifier leur position. Et de rejeter la faute sur le camp adverse avec un ton inhabituellement vif.
«Parité au rabais» ou premier pas
«Le Parti socialiste neuchâtelois jette à la poubelle le projet de parité des genres sur les listes électorales!» Tel est le titre d’un communiqué du...