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L’avenir de la caserne de Colombier est assuré au moins jusqu’en 2028

Une caserne qui restera ouverte et la fermeture prolongée d’un centre pour requérants. Voilà ce qui attend Colombier et Les Verrières.

28 janv. 2020, 16:57
L'armée doit rester au château de Colombier au moins jusqu'en 2028.

C’est la tradition: le gouvernement neuchâtelois reçoit les nouveaux membres du Conseil fédéral. Viola Amherd et Karin Keller-Sutter ont été accueillies ce lundi à l’abbaye de Bevaix. Cette visite de courtoisie aura permis d’apprendre une nouvelle rassurante: la réforme de l’armée prévoit une utilisation de la place d’armes de Colombier au moins jusqu’en 2028.

Le Conseil d’Etat a exprimé à ses interlocutrices sa satisfaction de «contribuer à la formation de l’infanterie». Et qu’il «en mesure les avantages pour la région», en termes d’emplois et de retombées économiques. A Colombier, «l’Etat est prêt à adapter les infrastructures si nécessaire pour poursuivre cette précieuse collaboration sur le long terme».

Ce n’est pas la première fois que la réorganisation de l’armée menaçait l’avenir de la caserne de Colombier. Sa fermeture se profilait un temps à l’horizon 2017. La place d’armes avait alors perdu son école d’officiers, mais gagné une école de recrues. Elle en compte actuellement deux, qui attirent chaque année 480 militaires. A cela s’ajoutent deux écoles de sous-officiers, qui comptent 220 militaires. Colombier héberge par ailleurs un commandement qui s’étend aux sites de Chamblon et Bière (VD) et offre une centaine d’emplois directs.

Décision attendue pour Les Verrières

L’entrevue avec Viola Amherd et Karin Keller-Sutter a par ailleurs permis d’y voir un peu plus clair à propos du centre pour requérants d’asile «difficiles» des Verrières. Sa fermeture, pour cause de baisse des demandes d’asile, est prolongée jusqu’en juin. Une décision définitive est attendue prochainement.

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