«Je tiens à remercier l’association. Dawit et moi n’en serions pas là sans elle.» Goitom est pris d’une pulsion: Be-hôme a changé sa vie. Et il voulait le faire savoir. L’association neuchâteloise réunit depuis un an Suisses et réfugiés au sein de binômes. Ses bienfaits se font déjà ressentir.
Be-hôme organise ce jeudi soir une soirée portes ouvertes afin de présenter ses activités. Des «binômes d’ailleurs» et «d’ici» seront présents. L’association préfère ces termes aux mots «réfugié» et «suisse». «Ça met leur statut au second plan. Ce sont des humains comme nous. Ils ont le droit d’être considérés et traités comme tels», estime Calliope Immer, l’une des membres du comité.
Une année positive, mais…
«La demande est là et les retours sont extrêmement positifs», continue-t-elle. Avec près de 365 jours d’existence, l’association Be-hôme a le sentiment du devoir accompli: 70 binômes ont été créés et 58 sont actifs.