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«L’alcoolisme de mon mari, c’était une obsession qui m’a bouffée»

Chaque lundi à Peseux, des conjoints et des proches de personnes alcooliques se réunissent pour déposer leurs souffrances. Un espace vital.

19 mai 2016, 00:53
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«Il n’est pas nécessaire de boire pour souffrir de l’alcoolisme. Je suis marquée au fer rouge. Pendant des années, je mettais des traits sur les bouteilles de mon mari pour surveiller sa consommation. J’avais peur, j’avais honte, je culpabilisais.»

Eliane ne s’appelle pas ainsi. Comme tous les participants au groupe de parole, elle souhaite que son identité reste parfaitement anonyme. Lundi soir à Peseux, ils étaient une petite dizaine de conjoints et de proches de personnes alcooliques à se réunir à la salle de paroisse. Comme chaque lundi. Pour déposer leur vécu, leurs souffrances, mais aussi partager leurs petites et grandes victoires.

Ces Neuchâtelois participent aux groupes familiaux appelés Al-Anon, une fraternité de victimes collatérales de l’alcoolisme partageant leurs expériences pour résoudre leurs problèmes communs.

Ces groupes sont nés aux Etats-Unis au début des années 1950 et sont présents dans 112 pays. Ils sont implantés en Suisse depuis 1953. Les...

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