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Kosovars plus faciles à intégrer

Lors de la guerre du Kosovo, Neuchâtel a vécu un pic d’immigration bien plus élevé qu’aujourd’hui. Pourtant, le défi actuel s’annonce plus complexe.

14 juil. 2016, 00:18
Le Kosovo en fete apres avoir proclame son independance. Ici dans les rues de Neuchatel



Neuchatel, 17 02 2008

PHOTO DAVID MARCHON KOSOVO

Nous sommes en 1999. Près de 29 000 Kosovars, chassés par la guerre, rejoignent la Suisse. Le canton de Neuchâtel se voit attribuer plus de 1200 réfugiés, en majorité des ressortissants d’ex-Yougoslavie. Cet afflux d’exilés sera le plus important jamais enregistré depuis la Seconde Guerre mondiale. Et ce pic n’a pas été dépassé depuis.

«Le canton a très bien géré la situation à l’époque», se rappelle Belul Bajrami, président de la communauté albanaise de Neuchâtel, arrivé en Suisse en 1986 comme étudiant. «Aujourd’hui, nous pouvons être fiers de notre communauté, qui s’est très bien intégrée, socialement et professionnellement. Près de 3000 Kosovars vivent dans le canton, 60% d’entre eux sont naturalisés. C’est comme les Italiens à l’époque: ils commencent à passer inaperçus.»

Communauté déjà présente

Belul Bajrami est convaincu que l’intégration des nombreux réfugiés kosovars débarqués à la fin des années 1990 sur sol neuchâtelois a été bien plus...

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