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Jules Humbert-Droz, le Neuchâtelois qui a tenu tête à Staline

Il y a 100 ans, les communistes, Lénine en tête, prennent le pouvoir à Petrograd – l’actuelle Saint-Péters-bourg. Dans le canton de Neuchâtel, en ce mois d’octobre 1917, on suit de près ces événements. Jules Humbert-Droz, en particulier, qui s’installera à Moscou en 1921.

25 oct. 2017, 14:59 / Màj. le 25 oct. 2017 à 16:00
Jenny et Jules Humbert-Droz et un de leurs enfants dans les années 1910.

Les temps sont très durs en 1917. L’Europe est en guerre – elle durera encore 12 mois –, la Suisse mobilisée. Les hommes sont à l’armée. Les allocations pour perte de gain ne sont encore qu’une utopie.

La tension monte dans le canton de Neuchâtel, particulièrement dans les Montagnes. «A l’époque, il y a véritablement un sentiment d’injustice, un appauvrissement des ouvriers. Les soldats mobilisés ne reçoivent qu’une petite solde. Il y a la lassitude de la guerre», relève l’historienne Brigitte Studer. «La révolution russe est suivie avec intérêt par la gauche socialiste, des gens comme Jules Humbert-Droz. Il y a des réunions de solidarité, des émeutes», poursuit la professeure d’histoire de l’Université de Berne.

>> A lire aussi: "Peut-on encore être communiste au 21e siècle?"

Jules Humbert-Droz (1891-1971) est une figure incontournable dans le contexte de la Révolution d’octobre. Théologien, pasteur, pacifiste, il a été condamné pour objection de...

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