Les nouvelles technologies peuvent créer comme un vide juridique. Mardi lors de l'audience de Neuchâtel Xamax, les journalistes du «Matin» et de «20 Minutes» se sont fait virer pour avoir relaté en direct les débats sur leurs sites internet respectifs. Le journaliste du «Blick», qui procédait de même, s'est fait plus discret, mais y a échappé.
Le cas ne s'était encore jamais produit jusqu'alors, convient la présidente du tribunal cantonal Marie-Pierre de Montmollin. Et si la loi n'interdit pas formellement cette pratique, elle se rapproche de l'interdiction de la prise de son et d'image lors d'un procès.