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Jeunes Neuchâtelois en camp aux Diablerets

17 juil. 2009, 04:15

Le groupe de scouts neuchâtelois «Les flambeaux de l'Evangile» a organisé la semaine dernière un camp dans la région des Diablerets (VD). Ont vécu durant une semaine sous tente neuf éclaireurs (12-15 ans), sept pionniers (15-18 ans), cinq chefs et deux cuisiniers.

La météo ne les a pas épargnés. Le jour de son installation, la troupe a essuyé un très gros orage qui a transformé les chemins et sentiers en rivières, provoquant même des dégâts dans le village. La place du campement était devenue une étendue d'eau!

Charles fait du scoutisme depuis qu'il a 8 ans. A 26 ans, il est toujours aussi passionné. Pour lui, le scoutisme est une école de vie. Il y a un côté social et spirituel qui est important à ses yeux. C'est le développement global de la personnalité. Dans ce camp, il seconde la responsable, Lyne. Cette dernière ne manque pas d'énergie et n'oublie jamais sa guitare... Les frères de Lyne étaient tous scouts, elle a suivi tout naturellement. Et maintenant elle est la dernière «survivante», dit-elle en riant.

Dans la vie d'un scout, il y a quelques moments forts, comme par exemple la veillée promesse. C'est une soirée où un jeune s'engage à servir Dieu, sa famille, sa patrie, à aider son prochain, et à obéir à la loi de l'éclaireur. Personne ne l'oblige à faire cette promesse, il la fait de son plein gré, lorsqu'il se sent prêt.

Sans uniforme, pas de scout? Selon Charles, le foulard est important. La chemise est plus à considérer comme une blouse de travail solide. Et elle permet de distinguer qui est qui. Les chefs, en vert, les louveteaux en bleu turquoise, les éclaireurs en beige, et les pionniers en rouge. Ces derniers ont organisé leur camp et se sont débrouillés pour le financer. En vendant des pâtisseries, par exemple! Selon Guillaume, solide pionnier, la pâtisserie se vend très bien au marché.

Sans nourriture, rien ne va plus. Fabrice et Fabienne se sont décarcassés pour approvisionner les estomacs avec beaucoup d'efficacité et de bonne humeur. Le réfectoire était abrité par une tente «Sarrazine» constituée de carrés de toile militaire, hissée sur un mât central. Visible loin à la ronde, cette construction constituait le centre du campement. Solide, comme le scoutisme, qui apporte à sa manière une base pour aller de l'avant dans la société moderne.

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