«J’ai effectué près de 500 heures supplémentaires lors de ma première année de travail, soit environ soixante heures par semaine.» La situation de cette médecin assistante, employée depuis quelques années au Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNE), illustre un mal commun à de nombreux hôpitaux suisses.
La répétition quasi systématique des heures supplémentaires ou les semaines à rallonge touchant ces médecins fraîchement diplômés revient sur le tapis. Ils ne réclament pas de prime pour leur implication durant la crise sanitaire, mais une plus grande reconnaissance et de meilleures conditions de travail.
Un problème global
Une nouvelle enquête réalisée au début de l’année et publiée en mai dernier par l’Association suisse des médecins assistants et des chefs de clinique (Asmac) constate que des problèmes persistent....