On dit de Jean Studer qu’il est «un homme de réseau». Qu’il connaît tout le monde et que tout le monde le connaît dans la région. Confirmation sur les rives du lac des Taillères, où il nous a donné rendez-vous: «Ça va, Jean?», lance une jeune femme venue avec son compagnon et leur bébé, les seules personnes croisées en ce mardi après-midi venteux.
Et voilà «Jean» parti pour un tour, prenant des nouvelles de la famille tout en penchant sa grande carcasse de 1,97 mètre sur la poussette pour faire guili-guili au petit… «C’était la fille d’un ancien associé», explique-t-il, prêt à reprendre notre causerie.
Le sens du contact
Au Palais fédéral, où on l’avait croisé par hasard quelques semaines plus tôt, Jean Studer nous avait déjà montré son aisance à taquiner le politicien. Il fallait le voir interpeller une connaissance de sa grosse voix, taper dans le dos de...