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Jean Studer dément être l’avocat de la députée neuchâteloise UDC Olga Barben

L’ex-conseiller d’Etat socialiste Jean Studer n’est pas l’avocat de la députée neuchâteloise UDC Olga Barben et ne la défendra pas dans les litiges qui l’opposent à son parti. Il a envoyé un démenti ce jeudi matin. Quelques minutes plus tard, Olga Barben annonçait qu’elle abandonnait ses «démarches judiciaires».

28 mars 2019, 11:12
La députée Olga Barben a été mise sur le gril lors de l'assemblée de l'UDC neuchâteloise le 13 mars.

Jean Studer ne défend pas la députée neuchâteloise UDC Olga Barben. L’ex-conseiller d’Etat socialiste l’a fait savoir par un démenti envoyé par son étude ce jeudi matin.

«Olga Barben, députée UDC, a communiqué la semaine passée à la presse régionale avoir mandaté le soussigné comme avocat pour la représenter dans un litige qui l’oppose à son parti. Cette information est fausse. Si effectivement elle m’a contacté le 19 mars pour que je la représente, je lui ai immédiatement répondu que je n’acceptais pas un tel mandat», est-il indiqué.

Jean Studer précise encore qu’Olga Barben avait été invitée à corriger elle-même ses dires. Des propos qui n’ont pas manqué de la faire rapidement réagir par e-mail.

Courriels interposés d’Olga Barben

Quelques minutes plus tard, la députée UDC a répondu au courriel de Jean Studer, copie à la presse: «Par la présente, je vous informe que j’ai décidé de ne pas suivre mes démarches judiciaires pour les intérêts de mon parti. Je n’ai pas l’intention de mettre en péril l’avenir de mon propre parti pendant la campagne pour les élections fédérales 2019».

Avant d’ajouter: «En ce qui concerne les avocats, pendant notre entretien téléphonique avec Monsieur Studer, il m’a conseillé son associé Monsieur Michel Bise qui aurait dû me défendre dans cette affaire, ce que j’ai indiqué pendant mon interview, mais vous avez tourné cette information (réd: révélée par RTN), donc je ne prends pas la responsabilité de cet acte.»

«Rectifier les allégations mensongères»

Réagissant à cette accusation, nos confrères de la radio ont transmis à Olga Barben «l’interview sonore brut», soit l’entretien complet qu’ils ont mené avec la députée neuchâteloise. Se basant sur l’enregistrement, ils indiquent que les «propos n’ont donc nullement été ’tournés’» et ils lui «prie de bien vouloir rectifier les allégations mensongères».

Ce à quoi la députée neuchâteloise a encore rétorqué par courriel: «Justement, j’ai parlé d’étude de Monsieur Studer et son associé Monsieur Bise. Mais vous n’avez pas pris l’attention sur le nom Bise. Vous avez fixé votre attention sur le nom Studer. Pas grave, veuillez m’excuser si je n’étais pas assez claire dans mes déclarations. Nous avons eu le malentendu, ça arrive parfois.»

Nos confrères de RTN ont finalement conclu: «Non, il n’y a pas eu de malentendu. Lorsque notre journaliste vous interroge sur le fait d’être défendu par ‘Jean Studer, ancien conseiller d’Etat, figure du Parti socialiste’, c’est limpide. Il s’agit de l’homme et non pas de l’étude.»

Excuses demandées

Le 21 mars, Olga Barben avait exigé des excuses publiques d’un collègue de parti à la suite de l’assemblée du 13 mars. Elle estimait que les «mensonges proférés à son égard» ont influencé le vote et ont pu conduire à ce qu’elle ne soit pas choisie pour les élections fédérales.

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