La semaine passée, l’UDC neuchâteloise se dotait d’une nouvelle présidence. Peu auparavant, elle perdait encore l’une de ses figures, avec la démission de Jean-Luc Pieren. Pour le parti, qui veut redémarrer sur de nouvelles bases, ce départ n’est pas forcément un mal.
En effet, cette démission est en partie liée à une affaire pénale dans laquelle Jean-Luc Pieren est impliqué. «Je n’aimerais pas que cela nuise au parti», explique l’élu, sans vouloir entrer dans les détails.
Le litige a pour toile de fond un projet immobilier de Jean-Luc Pieren aux Hauts-Geneveys. Le promoteur reproche au Conseil communal de l’époque de lui avoir réclamé des arriérés d’impôt pour débloquer le dossier. Alors que l’ancien conseiller communal Claude-Henri Schaller a porté plainte pour calomnie, Jean-Luc Pieren a fait de même pour contrainte.
Députés dans l’embarras
«Je lui sais gré de sa démission», précise Yvan Perrin. «Il n’est pas exclu qu’il revienne une...