«Ce prix me touche particulièrement, parce que je suis très lié à ce canton et que je me considère comme une sorte de Neuchâtelois complet.» Mardi matin, dans une petite salle de la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, c’est un Jean-Bernard Vuillème ému qui s’est confié à l’annonce du nom du lauréat du prix 2019 de l’Institut neuchâtelois.
Le sien, 59e sur la liste inaugurée en 1960, onzième dans la catégorie «littérature», parmi des signatures comme Denis de Rougemont, Anne-Lise Grobéty ou encore Agota Kristof.
Sciences et culture
«Le prix de l’Institut neuchâtelois, c’est un peu le prix Nobel du canton, puisqu’il récompense les meilleurs parmi les meilleurs», a résumé Nicole Bosshart, présidente de la commission du prix au sein de cette association créée en 1938.
Cette dernière vise à promouvoir tout ce qui touche à la connaissance, aux sciences et à la culture. Outre la littérature, les arts,...