«Quand on est conseiller national, on doit pouvoir être totalement indépendant pour gérer son temps en fonction de l’importance des dossiers qu’on doit traiter à Berne», confie le socialiste Baptiste Hurni. «Il est très difficile de dire aujourd’hui si mon mandat à Berne constituera un 50, 60 ou 70%. Ça dépend aussi des commissions dans lesquelles je me retrouverai. Il était quasiment impossible pour moi de rester employé. Il fallait que je puisse devenir associé dans une étude», explique-t-il.
Ça n’a pas été possible dans le bureau où il travaillait comme avocat jusqu’ici. Il changera donc d’étude pour devenir indépendant. «Ça fait une fin d’année très chargée professionnellement et pour essayer de comprendre le fonctionnement de ce monstre bernois. Le changement est assez radical», poursuit-il. «Devenir indépendant me paraît mieux pour organiser et représenter le canton et les valeurs qui sont les miennes.»
La chance d’habiter Neuchâtel
«Sur un plan...