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«Je me suis parfois sentie démunie»

Une étudiante neuchâteloise a gagné la Grèce spontanément pour aider les réfugiés en exil. Témoignage, entre colère, joie et impuissance.

07 mars 2016, 01:06
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«Je suis rentrée déprimée de ce voyage. Mais avec l’infime conviction que je veux dédier ma vie à cette cause. Cela a allumé une colère en moi. Tout est politique.»

La Neuchâteloise Julie Melichar, de Cortaillod, encaisse le contrecoup. Cette étudiante à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève vient de rentrer d’un séjour de sept semaines en Grèce. Comme beaucoup de jeunes Suisses, elle a choisi de partir spontanément apporter son aide aux réfugiés, loin des formalités des organisations humanitaires.

Pourquoi ce besoin de partir pour la Grèce?

Parce que je ne suis pas d’accord avec les politiques actuelles et la façon dont l’Europe traite les réfugiés depuis le début de la crise migratoire. C’était une façon de montrer qu’une partie de la population souhaite accueillir ces gens. Je voulais aussi voir la réalité de mes propres yeux. En tant qu’étudiante en affaires internationales, j’avais...

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