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Jacques-André Maire conseillera Philippe Gnaegi

17 oct. 2009, 11:23

Le socialiste Jacques-André Maire épaulera le conseiller d'Etat PLR Philippe Gnaegi, en charge du Département de l'éducation, de la culture et des sports (DECS). Un nouveau Service des formations post-obligatoires est créé.

Ce sont là deux originalités de la réorganisation du DECS, avalisée par le conseiller d'Etat mercredi. Le départ de Philippe Jeanneret, chef du Service des hautes écoles et de la recherche, et l'élection au Conseil national de Jacques-André Maire, jusqu'ici chef du Service de la formation professionnelle et des lycées, ont conduit à cette décision. Les deux services fusionneront en un seul: le Service des formations post-obligatoires. Lequel comprendra trois offices: l'Office des hautes écoles, celui des apprentissages et celui des lycées.

Pendant deux ans, Jacques-André Maire travaillera à 50% comme conseiller stratégique de Philippe Gnaegi. «Nous nous connaissons depuis longtemps et nous nous entendons bien», note le conseiller d'Etat. «Nous allons travailler ensemble, il faut aller au-delà des clivages politiques. C'est un signe politique important!» Quant à Jacques-André Maire, il relève des «valeurs communes, en particulier pour servir les jeunes de la région et défendre la formation dans ce canton».

Si la suppression d'un demi-poste est aussi la bienvenue en ces temps économiquement maussades, cette double casquette de Jacques-André Maire constitue surtout un «plus indéniable» pour la gestion de l'éducation. «Les relations intercantonales, de même que les relations avec les divers offices fédéraux et la Confédération sont toujours plus utiles dans le domaine de la formation. Mon poste au Conseil national pourrait nous rendre service.» Philippe Gnaegi, quant à lui, évoque des dossiers tels que la Haute Ecole Arc ou la Haute Ecole pédagogique Bejune, pour chacune desquelles des synergies entre les diverses instances sont nécessaires.

Pour Jacques-André Maire, «la réorganisation aura aussi un avantage sur la gestion financière. Jusqu'ici, il y avait des séparations importantes entre services. Nous gagnerons en efficience si nous pouvons gérer le tout dans une même entité.» Les deux hommes veulent aussi confier toujours plus de responsabilités aux écoles. «L'Université sera encore plus autonome, et nous voulons aller dans ce sens avec d'autres», conclut Philippe Gnaegi.

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