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«J’évitais les villes, j’avais trop honte. Je dormais dans ma voiture à La Vue-des-Alpes»

Robin Nicolet, droguiste de métier, a vécu une véritable descente aux enfers lorsqu'il s'est retrouvé au chômage. Sans logement, il a dû vivre dans sa voiture durant presque une année et survivre en faisant les poubelles.

21 févr. 2018, 12:04
Robin Nicolet est actuellement hébergé au foyer Feu-Vert, à La Chaux-de-Fonds, après une année où il a vécu l'enfer.

«Non, il n’y a pas de sans-abri dans les rues du canton. La police n’est pas confrontée à ce phénomène.» C’est ce que nous assure Pierre-Louis Rochaix, porte-parole de la police neuchâteloise. «Il n’y a pas d’effet de centre suffisant pour générer des problématiques comme on en trouve à Lausanne ou Genève. Nos villes sont trop petites.»

Les travailleurs sociaux neuchâtelois font le même constat: «Nous n’avons pas de gens qui dorment dehors ici. Les personnes sans solution de logement sont dirigées vers nos lieux d’hébergement provisoires», explique Jean Messerli, directeur de la Fondation en faveur des adultes en difficultés sociales.

Pourtant, en cherchant bien, il en existe, des Neuchâtelois contraints de dormir dehors. Robin Nicolet a accepté de nous raconter sa vie dans la rue.

Robin Nicolet, comment vous-êtes vous retrouvé sans logement?

Je travaillais comme droguiste dans une pharmacie, j’avais un bon salaire, tout roulait pour moi. Parallèlement,...

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