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Inverser le paradoxe neuchâtelois

Le canton a créé des milliers d’emplois depuis 2009, mais le chômage continue d’augmenter. Une étude analyse la situation en détail, pour mieux agir.

11 mars 2016, 01:06
EINE BRANCHE, DIE VON NIEDRIGEN LOEHNEN BETROFFEN IST, IST DAS GASTGEWERBE. DESHALB STELLEN WIR IHNEN ZUM THEMA MINDESTLOHN UND IM VORFELD DER ABSTIMMUNG VOM 18. MAI 2014 DIESE BILDER ZUR VERFUEGUNG ---  Ein Kuechenangestellter schneidet Erdbeeren, aufgenommen bei einem Blick hinter die Kulissen in ein Hotel in der Schweiz, am 31. Maerz 2014. (KEYSTONE/Christian Beutler)

 SCHWEIZ HOTEL ANGESTELTTE

«L’emploi frontalier joue un rôle essentiel pour assurer la disponibilité de compétences, que le marché local de l’emploi ne peut satisfaire.»

Tel est le premier constat de l’étude réalisée par l’Institut de recherches économiques de l’Université de Neuchâtel, sur mandat du Conseil d’Etat et de la CNCI: non, les frontaliers ne sont pas responsables du paradoxe qui plombe le canton de Neuchâtel depuis 2009.

Au contraire, leur présence a permis de dynamiser certains secteurs, comme la biopharmaceutique. «Dans cette branche, nous sommes passés de 8 à 25% de frontaliers entre 2005 et 2012, avec un faible taux de chômage et un excellent retour à l’emploi. L’étude démontre clairement que ces engagements étaient liés au manque de compétences sur le marché neuchâtelois», a déclaré hier le conseiller d’Etat Jean-Nath Karakash, chef du Département de l’économie et de l’action sociale.

Inadéquation des profils

Le ministre détient désormais la confirmation qu’il n’existe...

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