«L’emploi frontalier joue un rôle essentiel pour assurer la disponibilité de compétences, que le marché local de l’emploi ne peut satisfaire.»
Tel est le premier constat de l’étude réalisée par l’Institut de recherches économiques de l’Université de Neuchâtel, sur mandat du Conseil d’Etat et de la CNCI: non, les frontaliers ne sont pas responsables du paradoxe qui plombe le canton de Neuchâtel depuis 2009.
Au contraire, leur présence a permis de dynamiser certains secteurs, comme la biopharmaceutique. «Dans cette branche, nous sommes passés de 8 à 25% de frontaliers entre 2005 et 2012, avec un faible taux de chômage et un excellent retour à l’emploi. L’étude démontre clairement que ces engagements étaient liés au manque de compétences sur le marché neuchâtelois», a déclaré hier le conseiller d’Etat Jean-Nath Karakash, chef du Département de l’économie et de l’action sociale.
Inadéquation des profils
Le ministre détient désormais la confirmation qu’il n’existe...