L’étude menée par la station ornithologique de Sempach sur les risques de collision entre les oiseaux et les éoliennes du Peuchapatte (JU) (notre édition d’hier) suscite deux interprétations diamétralement opposées.
Lundi, BirdLife Suisse expliquait dans un communiqué que «le chiffre de 20,7 oiseaux morts par éolienne et par an est le double du chiffre seuil de dix victimes, discuté jusqu’alors».
L’association de protection des oiseaux relève aussi que «les trois éoliennes du Peuchapatte (...) sont situées sur une colline, dans un paysage ouvert et peuvent ainsi facilement être évitées par les oiseaux.» Autrement dit, et comme le relève l’Office fédéral de l’énergie (Ofen), «les résultats ne sont pas représentatifs pour des sites dans les Alpes ou sur le Plateau.» Werner Müller, directeur de BirdLife Suisse, relève sur ce point que «les oiseaux migrateurs n’ont aucune raison de passer justement sur la colline où sont implantées les éoliennes du Peuchapatte», alors...