Quand la nature se déchaîne, il faut savoir rester modeste. C’est le message de l’ingénieur cantonal, Nicolas Merlotti, trois jours après les terribles inondations qui ont frappé Cressier. Si l’on peut améliorer la sécurité là et ailleurs, il est vain de vouloir faire barrage à une catastrophe d’une telle ampleur.
Au lendemain du déluge, Nicolas Merlotti était à Cressier. Comme de nouveaux orages menaçaient, un météorologue a passé la journée sur place.
«Ce spécialiste nous a dit que des événements comme il s’en est produit à Cressier et à Villiers (réd: il y a deux ans au Val-de-Ruz) sont totalement imprévisibles», explique l’ingénieur cantonal. «En pareilles circonstances, les prévisions de précipitations changent toutes les 30 secondes.»
Comme dans les Alpes
«Ce qui s’est passé le 22 juin, ce n’est pas juste une crue, mais une catastrophe», souligne Nicolas Merlotti. «On est moins coutumier de tels écoulements torrentiels dans l’Arc jurassien...