«Comment pallier le problème du non-respect de la convention collective du travail chez nos sous-traitants du ferraillage?» C’est la question que s’est posée l’entreprise de construction Piémontesi, basée à Cernier, qui y a répondu cet été en misant sur l’innovation. Jeudi, sur le chantier du Bas-du-Ruisseau, au Landeron, sa directrice générale Camilla Piergiovanni a présenté la nouvelle démarche de l’entreprise, pour l’heure unique en Suisse romande.
Car le problème est épineux. «Lors des contrôles réalisés sur les chantiers pour traquer les travailleurs non déclarés, deux secteurs posent problème: le coffrage et le ferraillage», indique Jean-Claude Baudoin, secrétaire de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs.
Ils prennent la fuite
Dans ce dernier secteur, la sous-traitance se fait souvent à la chaîne. A La Chaux-de-Fonds, sur un chantier de ferraillage, les contrôleurs ont identifié récemment une chaîne de quatre sous-traitants, le dernier étant basé en Italie du Sud. Il...