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Initiative comme alternative à la fermeture de la HEM?

Fermeture de la HEM: une initiative sera lancée pour maintenir la formation musicale professionnelle dans le canton

31 mai 2018, 17:01
Les initiants veulent maintenir l'enseignement de la musique professionnelle. Mais pas forcément sous la forme d'une HEM.

A peine la fermeture du site neuchâtelois de la Haute Ecole de musique (HEM) confirmée par le Grand Conseil mardi, que la réplique s’organise: selon nos informations, un comité vient de se créer pour lancer une initiative populaire visant à maintenir la formation professionnelle musicale dans le canton. La récolte de signatures sera lancée dès que possible.

«Actuellement, la HEM n’est liée à aucun texte de loi alors qu’une école est en principe régie par un cadre légal. C’est le cas d’un lycée ou d’un conservatoire. Le canton de Neuchâtel a négocié la convention de la HEM avec Genève mais n’a pas élaboré de loi. De ce fait, la haute école échappe à tout contrôle du Grand Conseil. C’est une anomalie», analyse Marc Pantillon, pianiste et enseignant à la HEM, qui confirme l’information.

Le texte de l’initiative, encore provisoire, demande que l’Etat assure sur son territoire une formation musicale professionnelle «permettant d’obtenir bachelor et master.» Pour y parvenir, l’Etat peut conclure des partenariats avec des institutions de formation supérieure.
Créer une autre école?

Peut-être une autre école

L’Etat veille également à ce que la formation rayonne sur l’ensemble de son territoire et fasse l’objet de collaborations avec d’autres institutions culturelles. «Notre initiative est suffisamment générale pour créer une autre école. Nous ne militons pas forcément pour conserver la HEM sous sa forme actuelle.»

Le comité d’initiative n’est pas encore au complet. Constitué de figures régionales en lien avec le monde culturel telles que Jacques Ditisheim, Claude-Alain Kleiner, Sébastien Singer ou encore Denis Müller, ce comité se veut citoyen et ne comprend donc pas d’enseignants de la HEM, ces derniers préférant s’occuper des aspects pratiques tels que la récolte de signature.

Le texte de l’initiative doit encore être validé avant que les 4500 signatures nécessaires ne puissent être réunies. Ensuite de quoi le Grand Conseil déclarera l’initiative recevable ou non. Le cas échéant, ce sera au Conseil d’Etat de rédiger un projet de loi, soumis ensuite au vote du législatif.
 

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