A travers les mots de Christian Clot, l’épreuve physique et le danger restent une abstraction, mais qui donne l’impression d’une épouvantable chaleur.
Assis à la cafét’ tempérée du CSEM, l’aventurier apparaît fatigué par ses deux semaines dans le désert de Lout, à essayer simplement de mettre un pied devant l’autre, traînant son chariot de 150 kg. «J’ai perdu seulement 6-7 kg, mais beaucoup de muscle. Ma première séance de sport après coup a été très pénible: on aurait dit que je n’en avais plus pratiqué depuis deux ans...»
Puisque le Neuchâtelois s’est fait expulser de ce coin de sable par les services antiterroristes iraniens (notre édition du 8 septembre), il ne saura jamais comment son corps et sa tête auraient supporté l’autre moitié de cette plongée en solitaire et sans assistance dans le climat le plus chaud et sec de la planète.
A marche forcée
Christian Clot raconte: «Je longeais...