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Ils partent à la rescousse de l'hymne national suisse

Un Neuchâtelois et un Vaudois ont lancé une action pour s'opposer au changement de l'hymne national suisse. Un concours a été lancé pour trouver de nouvelles paroles.

29 janv. 2014, 17:47
La Société suisse d'utilité publique qui adminsitre la plaine du Grütli refuse les rassemblements politique depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Depuis qu’elle a annoncé en 2012 le lancement d'un concours pour trouver un nouvel hymne national suisse, la SSUP (Société suisse d’utilité publique) n’est plus dans les petits papiers de Niels Rosselet-Christ. Avec son ami vaudois Yohan Ziehli, ce Neuchâtelois de 24 ans a décidé de submerger l’organisation non gouvernementale de gros papiers. De centaines d’enveloppes pour être précis. Leur façon à eux de signifier leur attachement à l’hymne actuel, le Cantique suisse. 

Les organisateurs ont demandé à tous leurs sympathisants d’envoyer à la SSUP une ou plusieurs enveloppes contenant une copie du texte du Cantique suisse estampillée d’un post-it disant : «ne changeons pas l’hymne national». Ils qualifient leur action d’ «opération spam postal» en référence à ces courriers électroniques qui inondent nos boîtes mails. Et les deux compères amoureux de "sur nos monts quand le soleil annonce un brillant réveil..." peuvent s’appuyer sur un solide réservoir de partisans. La page Facebook qu’ils ont créé à la fin de l’année dernière compte 4833 membres. 

«Tous n’ont pas participé mais certains en revanche ont envoyé jusqu’à quarante plis », témoigne Niels Rosselet-Christ. D’après ses informations, les organisateurs du concours devraient recevoir un surplus de courriers d’environs 300 lettres. «Le tout dans la journée de demain (réd : aujourd’hui) puisque la consigne était de poster ses envois en courrier A avant la dernière levée».  

Au-delà de l’échange que sa démarche est censé susciter au sein de la population, Niels Rosselet-Christ, musicien depuis l’enfance, juge le texte parfaitement adapté. «C’est un chant contemplatif, une ode au pays, à ses paysages diversifiés… » Et à ceux qui regrettent les mentions divines, Niels Rosselet-Christ répond que les quelques allusions sont sans dogmes et sans haine. Il ajoute que la tradition chrétienne s’inscrit en Suisse jusque dans le drapeau à croix blanche. 

Le jeune homme et son complice spécifient que leur organisation est pour l’instant tout à fait informelle. Elle n’a ni statut juridique, ni aucune structure officielle.  Mais surtout, ils tiennent que le débat qu’ils essaient de lancer se cantonne à une discussion apolitique. 

Le Cantique suisse est devenu l'hymne suisse en 1961. Avant d'autres compositions musicales représentaient la Confédration. Découvrez cette histoire dans cet article.

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