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Ils osent dire qu’ils sont croyants

500 ans après Luther, ils s’inscrivent dans leur temps.

04 nov. 2017, 01:37
Portrait de la pasteure Diane Friedli et du pasteur Christian Miaz.

Neuchatel, le 31 octobre 2017

Photo : Lucas Vuitel

Demain, à Neuchâtel, le culte cantonal mettra un point final aux manifestations marquant les 500 ans de la Réforme. Cinq siècles après les thèses de Luther, que signifie «être réformé». Eléments de réponse avec deux ministres de l’Eglise réformée neuchâteloise, le président du Conseil synodal Christian Miaz, 59 ans, ainsi que Diane Friedli, 36 ans, pasteure en paroisse à Colombier.

Etre ministre du culte réformé en 2017, c’est être condamné à prêcher dans des temples presque vides?

Diane Friedli: En général, les gens qui affirment cela ne vont pas au culte! Pour ma part, le dimanche, je n’ai jamais cette impression. Si on prend en compte le nombre de cultes qui sont célébrés chaque dimanche dans le canton de Neuchâtel, cela représente près de 1000 personnes. La grande différence avec le temps de mes grands-parents, c’est qu’on était alors quasi obligé d’aller au culte. Moi, je préfère avoir un auditoire...

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