Disons-le d’emblée: aux yeux de nos trois dégustateurs, l’année 2017 n’est pas le meilleur des millésimes pour l’œil-de-perdrix. Mais ils s’accordent pour dire que les six vins qui leur ont été soumis – et qu’ils ont goûtés à l’aveugle – «sont propres, francs et de bonne facture».
Propos tenus par Frédéric Masi, sommelier du restaurant Le Bocca, à Saint-Blaise. «Je dirais même que les vignerons, au vu du contexte, ont fait du très bon travail pour arriver à ce résultat», ajoute Laurent Probst, chroniqueur sur le site qu’il a créé et qui a pour nom vinsconfederes.ch. Le troisième dégustateur, Pierre-Emmanuel Buss, est chroniqueur pour le quotidien «Le Temps» et animateur du site l’espritduterroir.com.
Des dégustateurs – tous neuchâtelois – dont on dira qu’ils sont les trois tournés davantage vers les vins accompagnant un repas plutôt que les vins d’apéritif. Or c’est à cette seconde catégorie qu’appartient en premier lieu l’œil-de-perdrix....