Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Il tamponne une voiture à un feu rouge à Monruz en pensant saluer un collègue

Tamponner une voiture à un feu rouge en pensant saluer un collègue n'est pas la manière la plus appropriée de faire coucou. Surtout si le véhicule concerné n'est pas le bon. L'Etat confirme le retrait de permis d'un moins infligé à un Neuchâtelois.

29 juil. 2013, 16:53
Un tamponnage volontaire par l'arrière? Une infraction moyennement grave.

Dans le monde du bâtiment, tamponner l’arrière du véhicule d’un collègue rencontré par hasard sur la route est, semble-t-il, une salutation courante. Mais les conséquences peuvent se révéler fâcheuses. Ainsi Jim (prénom fictif), qui a heurté par l’arrière, avec le véhicule de son entreprise, un véhicule qu’il croyait, à tort, conduit par un collègue:ce Neuchâtelois s’est retrouvé privé de permis pour un mois.

L’histoire remonte à fin 2011, mais elle a trouvé son épilogue ce printemps seulement auprès du Département de la gestion du territoire. Jim repère, arrêté à à un feu rouge àMonruz, un véhicule d’entreprise qu’il pense être conduit par une de ses connaissance. «Comme il est d’usage dans le monde du bâtiment, il  a tamponné l’arrière de l’autre véhicule dans le but de le saluer», indique la décision du DGT, publiée début juillet.

Pas de bol:ce n’est pas le pote imaginé. Mais un conducteur lambda. Celui-ci, surpris par le choc, sort de sa voiture en plein carrefour pour constater un léger dommage au pare-chocs.

Opposition à son amende

Le tamponné convient alors de s’arrêter un peu plus loin, avec le tamponneur, pour en discuter ailleurs qu’en plein trafic. MaisJim prend un autre chemin et ne s’arrête pas à l’endroit prévu. Le tamponné avertit alors la police.

Par voie d’ordonnance pénale, Jim est condamné à une amende de 600 francs. Il fait opposition. Le tribunal régional réduit le montant à 400 francs. Nouveau recours. Mais la cour pénale du Tribunal cantonal confirme les 400 francs, estimant que «Jim a bel et bien été impliqué dans un accident ayant causé un léger dommage matériel.» Il aurait par ailleurs dû suivre l’autre conducteur pour procéder aux constatations d’usage. Il a donc violé ses devoirs en cas d’accident. Enfin, Jim «a créé une gêne» à l’autre conducteur, «voire aux autres usagers de la route se trouvant éventuellement derrière les deux véhicules au feu rouge», indique le tribunal.

Du coup, le Service cantonal des automobiles (Scan) a prononcé un retrait de permis d’une durée d’un mois, contre lequel Jim a également recouru.


Mise en danger
Le DGT a rejeté ce recours, estimant que «si la faute commise par le recourant peut-être considérée comme légère, il n’en va pas de même s’agissant de la mise en danger, qui ne saurait être considérée comme bénigne», explique le département. «L’infraction qui y est attachée doit être considérée comme moyennement grave».

Et de confirmer le retrait de permis d’un mois infligé par le Scan. Quant aux salutations en voiture, on conseille de rester discrets. Le klaxon ou l’appel de phares, c’est tout aussi interdit! 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias