Rien. Pas la moindre sanction. Le Tribunal régional de La Chaux-de-Fonds, hier, n’a retenu aucune des accusations portées par le Ministère public à l’encontre du journaliste Ludovic Rocchi. Ce dernier ne s’est fait l’auteur ni de calomnie, ni de diffamation. La juge Muriel Barrelet l’a dès lors acquitté, avant de mettre les frais de justice à la charge de l’Etat, de même que les frais d’avocat du journaliste, qui s’élèvent à près de 36 000 francs.
Tout ça pour ça, a-t-on envie de dire quatre ans après les faits. Nous parlons de l’affaire Sam Blili, qui a défrayé la chronique en 2012 et 2013. Dans plusieurs articles parus dans «Le Matin», Ludovic Rocchi avait accusé ce professeur de l’Université de Neuchâtel d’avoir commis des plagiats et d’avoir enrichi son CV en y ajoutant des fonctions qu’il n’avait pas exercées. Par la suite, une enquête administrative avait confirmé un «plagiat par...