Dans notre monde largement numérisé, beaucoup de laissés-pour-compte souffrent de fracture numérique, c’est-à-dire de rupture avec le monde informatique.
«C’est une tare, handicapante sur le plan socioprofessionnel, et qui touche d’abord les classes défavorisées. Elle peut être due autant à un manque de compétences de base qu’à un dénuement en matériel, car celui-ci coûte cher», commente Anouk Ismajli. Cette forme nouvelle d’inégalité des chances insupporte cette Neuchâteloise, passée par divers métiers, notamment dans l’horlogerie et la défense des chômeurs. Idem pour sa collègue Sophie Laissue, auparavant active dans le monde du livre.
«Il faut venir en aide aux exclus du numérique! D’où la mise sur pied de notre association Atic Neuchâtel, qui lutte contre leur mise à l’écart. Nous offrons des formations sur PC et sur smartphone aux gens n’ayant aucun accès à ce genre d’apprentissage dans un centre scolaire, professionnel ou autre.»
Les cours se déroulent au Hub, espace...