«Parfois, le marché est bon, parfois il est moins bon. Les paysans ne chialent pas, ils font face.» Mardi en fin de matinée, il fallait se rendre à l’évidence:cette fois, la belle gueule de Tony Wieland, un des deux crieurs de la Chambre neuchâteloise d’agriculture et de viticulture (Cnav) n’a pas fait de miracle lors de la criée à l’Anim’halle des Ponts-de-Martel. Terminée vers les 10 heures, la vente avait vu certaines bêtes se négocier à des prix 30% inférieurs à ceux de la semaine passée.
Des 150 bêtes mises en vente, bon nombre sont parties à l’abattoir au prix minimum établi par la taxation de Proviande, l’interprofession de la filière viande, sans surenchère des acheteurs venant principalement pour le compte des abattoirs.
Cette petite crise agricole était pressentie depuis que d’autres marchés de la région ont subi le même revers ces derniers jours.