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Hausse du taux de rétrocession des frontaliers demandée

Les députés neuchâtelois ont approuvé un postulat PLR qui demande à la Confédération de négocier avec la France une hausse du taux de rétrocession de la masse salariale des frontaliers.

23 janv. 2019, 12:03
Andreas Jurt estime qu'une hausse de la rétrocession serait "une incitation positive à venir habiter en Suisse".

Les députés neuchâtelois ont approuvé, ce mercredi à l’unanimité, un postulat PLR demandant à la Confédération de négocier au plus vite avec la France une hausse du taux de rétrocession de la masse salariale des frontaliers. Le texte demande d’étudier une hausse du coefficient de 4,5 à 9%.

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Le postulat demande que le Conseil d’Etat – avec ou sans les sept autres partenaires cantonaux de l’accord avec la France – mandate la Confédération de négocier au plus vite la rétrocession à 9% de la masse salariale au lieu de 4,5%.

Pour le PLR Andreas Jurt, premier signataire, il s’agit «d’un juste prix». Le député chaux-de-fonnier a invoqué les nuisances liées au trafic journalier, l’absence d’implication des frontaliers au rayonnement du commerce local et une discrimination indirecte au travers du salaire – à cause du pouvoir d’achat en France – en termes d’embauche à qualifications égales.

«Une incitation positive»

Andreas Jurt estime dès lors qu’une hausse de la rétrocession serait «une incitation positive à venir habiter en Suisse». Le conseiller d’Etat, Laurent Kurth, a déclaré qu’il peut adhérer à ce postulat car il va dans le même sens que les démarches entreprises par le canton, notamment en matière de fiscalité, pour inciter les personnes à s’y installer.

Le député pointe aussi du doigt le fait que les travailleurs frontaliers ayant travaillé plus d’un an en Suisse et se trouvant au chômage pourraient bientôt devoir être indemnisés par la Suisse. Les modifications voulues par la Commission européenne en matière de chômage sont encore loin «de susciter un consensus au sein de l’UE», a tempéré Laurent Kurth, conseiller d’Etat.

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