De nombreuses et diverses actions et animations auront lieu le 14 juin dans le canton de Neuchâtel. Tout comme au niveau suisse, il est prévu une action bruyante à 11h partout où les femmes se trouvent et à 15h24, les femmes qui le peuvent, s’arrêtent de travailler, puisque cela correspond au moment de la journée à partir duquel les femmes travaillent gratuitement (en raison des 20% de différences salariales).
Un défilé est prévu en fin de journée en ville de Neuchâtel. La socialiste Martine Docourt Ducommun, première signataire de la résolution, a rappelé que la grève du 14 juin 1991 avait permis plusieurs avancées telles que le bonus éducatif dans l’AVS, une assurance maternité pour toutes, la dépénalisation de l’avortement et la loi fédérale sur l’égalité entre femmes et hommes.
Absences à compenser
Par ailleurs, le conseiller d’Etat Alain Ribaux a répondu mercredi à une question de la Verte Veronika Pantillon sur les directives mises sur pied dans l’administration neuchâteloise dans le cadre de la grève du 14 juin. «Les absences seront acceptées sous réserve d’un service minimum car le public ne doit pas être affecté. De plus, elles devront être compensées ou ne seront pas payées, si une compensation n’est pas possible».
Au niveau des écoles, le Département de l’éducation et de la famille, dirigé par Monika Maire-Hefti, a décidé de ne pas fixer d’examens le 14 juin. Toutefois, l’accueil des élèves doit être assuré ce jour-là, a ajouté Alain Ribaux.