Les quatre syndicalistes qui ont comparu ce mardi matin devant le Tribunal régional du Littoral, à Boudry, ne se sont pas fait les auteurs d'une violation de domicile. Ainsi en a décidé la présidente Nathalie Kocherhans, qui devait se prononcer sur les plaintes déposées par la fondation de l'hôpital de la Providence, ainsi que par Swiss Medical Network (SMN, ex-groupe Genolier), propriétaire de l'établissement sis en ville de Neuchâtel.
Il était reproché aux syndicalistes d'avoir laissé une tente dans l'enceinte de l'hôpital alors que la justice en avait décidé autrement, à la fin de 2012, à l'occasion de la grève d'une vingtaine d'employés de l'établissement. Au vu du déroulement des faits, le juge a considéré que les syndicalistes "étaient fondés à croire que l'attitude adoptée était légitime".
Ces quatre même personnes étaient également accusées d'avoir tenu des propos diffamatoires à l'encontre des dirigeants de l'hôpital. Sur ce point, la présidente du tribunal a coupé la poire en deux: elle a considéré qu'une partie des propos incriminés ne devaient pas être considérés comme diffamatoires. Elle a revanche estimé que d'autres expressions utilisées par les syndicalistes, elles, relevaient bien de la diffamation. Les quatre personnes ont dès lors été déclarées coupables, "mais au vu du contexte durant les faits", la juge a décidé de ne pas appliquer de sanction.
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