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Frédéric Hainard réclame 4000 francs à un journaliste pour tort moral

L'ancien conseiller d'Etat neuchâtelois Frédéric Hainard réclame une indemnité de 4000 francs pour tort moral à un journaliste qu'il accuse de diffamation. Dans une chronique sur internet, le rédacteur écrivait que les dérapages du ministre Hainard en faisaient un "récidiviste", puisqu'il avait déjà adopté un comportement répréhensible alors qu'il était à la police neuchâteloise. La justice rendra son verdict en février.

20 janv. 2016, 11:39
L'ancien conseiller d'Etat neuchâtelois Frédéric Hainard s'estime victime de diffamation.

"Les souffrances endurées suite à la parution de l'article ont été lourdes pour Frédéric Hainard." Ce mercredi matin devant le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers, l'avocat de l'ancien conseiller d'Etat a réclamé une indemnité de 4000 francs pour tort moral à un journaliste, qu'il accuse de diffamation.

Hainard en "récidiviste"?

Au coeur du litige: un récit de l'affaire Hainard publié par Dominique Arlettaz, alors correspondant neuchâtelois de l'ATS (Agence télégraphique suisse), publié en décembre 2013 sur un site internet. Dans cette chronique, le rédacteur écrit que les dérapages du ministre Frédéric Hainard en font un "récidiviste", puisqu'il aurait déja adopté un comportement répréhensible sur le plan pénal en 2005: alors officier au sein de la police neuchâteloise, Frédéric Hainard aurait ordonné la séquestration d'en enfant russe dans le but d'attirer sa mère au poste de police pour la faire expulser.

"De fausses allégations"

Selon l'avocat de Frédéric Hainard, les allégations faisant état de "séquestration" et de "récidive" sont fausses, puisque l'enquête autour de ces faits avait été classée en 2012 par le Ministère public. Le procureur avait estimé alors que l'opération autour de l'enfant s'était déroulée de manière criticable sur le plan humain, mais que le droit interne avait été respecté.

Le journaliste s'est-il rendu coupable de diffamation dans sa chronique? La justice neuchâteloise rendra son verdict le 24 février prochain. 

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