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France voisine: huit individus envisageaient d'enlever un antiquaire neuchâtelois

Huit personnes, qui envisageaient d'enlever un antiquaire neuchâtelois, ont été interpellées lundi en France voisine.

10 juin 2016, 11:49
/ Màj. le 10 juin 2016 à 12:20
Des membres du GIGN ont participé à l'arrestation du groupe de malfrats dans plusieurs villages alentour de Besançon et en Haute-Saône.

La présence d'une équipe du GIGN dans un Mac Donald's de Besançon dimanche soir n'était pas due au hasard. Les forces de l'ordre étaient sur la piste de huit individus qui planifiaient d'enlever un antiquaire neuchâtelois, rapporte L'Est Républicain.

Le groupe de délinquants, sept Francs-Comtois et la compagne de l'un d'entre eux, ont été interpellés lundi matin dans plusieurs villages alentour de Besançon et en Haute-Saône. Cette opération de police était prévue depuis plusieurs semaines. 

Les malfrats ont renoncé au dernier moment

Le groupe de malfrats était dans le viseur de la police depuis juin 2015, après la découverte d'un homme séquestré depuis 42 jours à Boulot (Haute-Saône). Les allées et venues incessantes en Suisse de l’équipe inquiète alors les gendarmes qui préviennent la police neuchâteloise. L'enquête permet rapidement d'identifier la cible, un antiquaire neuchâtelois. 

La gendarmerie française et la police Suisse coordonnent leurs efforts pour pister les malfrats. Ils décident d'attendre le mois de mars pour intervenir lorsque les délinquants passeront à l’action.

Sauf que, pour une raison indéterminée, les malfrats renoncent à leur coup au dernier moment. Aucun délit n'a donc été commis en Suisse. Ce qui n’est pas le cas en France où le chef d’association de malfaiteurs est reconnu. C’est sur cette base qu’il a été décidé d’interpeller les Francs-Comtois.

Pour l'heure, un seul membre de l'équipe a été placé en détention provisoire. Le parquet va faire appel du placement sous contrôle judiciaire d’un second. Le noyau dur de l’équipe ne devrait pas échapper aux barreaux dans les heures qui viennent, indique L'Est Républicain.

Contactée ce vendredi, la police neuchâteloise se refuse à tout commentaire. 

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