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Formation musicale professionnelle à Neuchâtel: Monika Maire-Hefti ajourne le débat

Invitée à participer à un débat contradictoire sur l’initiative pour une formation professionnelle musicale dans le canton de Neuchâtel, la conseillère d’Etat Monika Maire-Hefti a décliné sa présence, après avoir accepté d’y participer. Grogne.

04 nov. 2019, 18:17
Monika Maire-Hefti assure que deux dates ont été proposées. Elle se dit disposée à une autre participation.

C’était d’abord oui, mais au final, ce sera non pour ce mois-ci. Monika Maire-Hefti, conseillère d’Etat chargée de l’éducation, ne participera pas au débat sur l’initiative cantonale pour une formation musicale professionnelle dans le canton de Neuchâtel – initiative qui fait suite à la volonté du canton de fermer l’antenne neuchâteloise de la Haute Ecole de musique (HEM). La discussion était prévue le 28 novembre au Club 44 à La Chaux-de-Fonds.

Dans un communiqué, l’Association «initiative pour une formation musicale professionnelle» relève que la conseillère d’Etat avait accepté, en juillet, le principe d’une participation à un débat contradictoire. Elle a finalement décliné l’invitation courant octobre, évoquant son devoir de réserve: les travaux législatifs entourant cette initiative – et son contre-projet – sont toujours en cours. Un avis de droit a également été sollicité.

Savoir de quoi on débat

L’association se dit abasourdie par ce qu’elle qualifie de «volte-face». Son porte-voix du moment, Claude-Alain Kleiner, indique qu’il n’aurait pas été question, durant le débat, d’aborder le processus en cours, mais bien «la question de fond, à savoir la pertinence de supprimer ou non la formation professionnelle dans le canton de Neuchâtel.»

Pour lui, le dialogue reste la meilleure des solutions. «On est toujours gagnant à aller débattre d’une problématique, cela fait partie des règles de la démocratie, comme nous l’apprenons à l’école.»

Deux dates

Contactée, Monika Maire-Hefti s’explique: «Deux dates avaient été proposées, l’une en novembre et l’une en janvier. Les travaux de la commission politique du Grand Conseil n’étant pas achevés, j’ai décliné la date de novembre. C’est une condition que j’ai toujours posée: les travaux doivent être terminés. Mais je ne ferme en aucun cas la porte à une autre participation.»

Une explication balayée par l’association: «Madame Maire-Hefti a effectivement proposé une seconde date, que nous avons refusée. Pour nous, c’était clair que ce débat aurait lieu en novembre.»

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