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«Forever young…», l’air du temps de Virginie Giroud

«Sans eux, jamais je ne me serais risquée sur les pires carrousels d’Europa-Park.» Découvrez la chronique Air du temps de Virginie Giroud

07 nov. 2019, 05:30
AirDutemps-VirginieGiroud

Alphaville. J’avais 20 ans. C’était un 1er août. Ce mythique groupe berlinois grimpait à la Vue-des-Alpes pour y chanter «Forever young, I want to live forever young…». Si, si, ils avaient trouvé le chemin de ce trou perdu d’altitude. Ce jour-là, je me suis dit deux choses: que je devais partir illico pour Berlin, car il y avait des gens incroyables là-bas, et que je ferais toujours tout mon possible pour garder l’esprit jeune. Frais. Spontané. Voire immature… Parce que c’est vital!

Mais entre boulot, séances, maison, factures, télé, difficile de ne pas s’enfermer dans un train-train de vieux cons. Sans s’en apercevoir, la morosité et le sérieux prennent le dessus sur l’originalité, l’allégresse, le brin de folie. 

Heureusement, nos enfants nous rappellent à l’ordre. Ou plutôt au désordre. «Maman, on saute dans les flaques?» «Ouiiiiiiiiii!!!!!! J’en rêvais. Et tant pis pour mes nouvelles bottines et mon sac à main!» S’éclabousser les pantalons, glisser sur des feuilles mortes, rire et jurer: «Crotte, il faudra faire une lessive!» On s’en fout, chasser cette idée rétrograde et repartir au combat aquatiquo-boueux!

Franchement, merci à tous ces petits loulous. Ils nous en font parfois baver, mais nous obligent à rester jeunes. Sans eux, jamais je ne me serais risquée sur les pires carrousels d’Europa-Park, jamais je n’aurais rechaussé des skis ou enfourché à nouveau une trottinette, jamais je n’aurais construit des châteaux de sable en forme de locomotive ou tenté d’apprivoiser un hérisson égaré dans mon jardin. La jeunesse donne de la fraîcheur. Restons «Forever young»!

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