«On a passé trois semaines pour beurre ici à Neuchâtel. J’ai perdu mon temps, et aussi ma jeunesse à me faire du souci!»
Installée dans sa caisse à roulettes, Charlotte Tissot distribue quelques jetons d’auto-tamponneuses aux rares clients qui ont osé braver le froid.
Il est 14h ce dimanche, les forains de la place du Port s’apprêtent à quitter les lieux. «C’est la pire édition du 1er mars que j’aie connue, et Dieu sait que la famille Tissot est là depuis des décennies!», témoigne la Neuchâteloise.
Une claque monumentale
La semaine de prolongation accordée exceptionnellement par la Ville de Neuchâtel pour permettre aux forains de se refaire n’y a rien changé: «Nous avons subi le froid polaire, la neige et la pluie. Le seul jour de beau, c’était mercredi dernier, c’était le rêve. Mais ça n’a pas duré. C’est sûr, je ne couvrirai pas mes frais», regrette Charlotte Tissot, qui...