"Oui", "oui", "oui", depuis ce lundi sur notre page Facebook, les internautes ne répondent pas à une demande en mariage, mais réagissaient à notre article sur l’interdiction des natels à la récré, en vigueur dans certains établissements scolaires du canton. Au Val-de-Ruz, le téléphone portable est banni, contrairement par exemple à Cescole, où il est permis.
Pour certains utilisateurs, il faudrait "interdire les portables tout simplement en classe, au travail et sur la route". Pour d’autres, leur interdiction ne suffit pas. Les élèves devraient être sensibilisés aux nouvelles technologies. "Il faudrait surtout donner un cours d’éducation au numérique et faire de la prévention sur les risques d’une exposition précoce et prolongée aux écrans."
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Réapprendre à communiquer
La problématique qui ressort des commentaires est la même: les enfants ne communiquent entre eux plus que par écrans interposés. "La technologie prend le dessus en détruisant en partie la vie sociale, c’est dommage." "Les ados ne communiquent plus, en interdisant les natels, ils devront réapprendre à le faire et à faire travailler leur imagination pour meubler les récrés, le tout sous une surveillance discrète, mais effective. Trop d’enseignants ne sont pas suffisamment attentifs."
Plus ironique, un utilisateur se demande si l’interdiction ne doit pas porter sur l’établissement scolaire lui-même. "Faut-il aussi interdire l’école?"
Ainsi, tout le monde semble d’accord sur l'interdiction des natels à l'heure de la récréation. Mais les principaux intéressés, les élèves, eux, sont absents de ce débat. Pourquoi? Parce qu'ils n’ont pas encore accès à Facebook? Ou tout simplement parce que leur portable est éteint au fond de leur cartable et attend la fin des cours pour être rallumé?