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Faire front commun contre le sexisme ordinaire

Cofondatrice d’Artemia, cabinet de recrutement spécialisé dans les questions de mixité, Sigolène Chavane nous livre son interprétation du mansplaining. Pour lutter contre ce phénomène du sexisme ordinaire et faire bouger les mentalités, il faut s’adresser tant aux femmes qu’aux hommes.

19 févr. 2020, 05:30
Sigolène Chavane, cofondatrice de l’association Succès Egalité Mixité (SEM), à Neuchâtel, et d’Artemia, premier cabinet de recrutement de Suisse spécialisé dans les questions de mixité.

Comme beaucoup de femmes, Sigolène Chavane a déjà eu droit aux théories paternalistes d’un «manplainer» (celui qui fait du mansplaining) sur un sujet qu’elle maîtrisait plus que lui. Cofondatrice à Neuchâtel de l’association Succès Egalité Mixité (SEM), et d’Artemia, premier cabinet de Suisse spécialisé dans les questions de mixité, la cheffe d’entreprise bataille depuis plusieurs années pour faire bouger les mentalités.

A lire aussi: Le mansplaining ou le sexisme ordinaire

Quand nous lui avons demandé quels conseils donner aux femmes victimes de mansplaining au travail, sa réponse a été immédiate: «Si on donne des conseils aux femmes, ça veut dire que c’est de leur faute, et donc à elles de régler le problème. Or, tout le monde doit être sensibilisé à ce symptôme du sexisme ordinaire, hommes et femmes», soutient Sigolène Chavane.

Le mansplaining, un terme désignant la tendance des hommes à expliquer la vie aux femmes sur un ton...

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