Qu’avez-vous entrepris pour palier à la défection de Publicitas?
Nous avons réagi immédiatement dès les premiers signes de risque de faillite. En clair nous avons repris la régie Impactmédias à notre compte et ce avec effet au 1er mai. L’ensemble du personnel de la régie neuchâteloise est, également et dès cette date, sous contrat avec nous.
Nous préservons ainsi la poursuite des activités et assurons le suivi de la clientèle. Pour nos clients rien ne change, ils bénéficient des mêmes interlocuteurs, des mêmes produits et des mêmes prestations.
Comment avez-vous pu opérer si rapidement?
Pour tout vous dire, nous avions prévu de reprendre en notre nom et à notre compte l’ensemble des activités confiées à Publicitas dès le 1er juillet. Notre projet se met donc en place avec 2 mois d’avance sur le plan de route. Cela génère du stress, un surcroit de travail, de l’inconfort mais le tout s’inscrit dans le cadre d’un processus et de structures bien définis.
Et l’avenir économique dans tout cela ?
Il est bien clair que la faillite de Publicitas aura un impact économique sur les sommes qui nous sont dues avant le 1er mai. Cet impact ne peut pas être chiffré de manière précise actuellement mais il sera important. C’est d’ailleurs l’ensemble des éditeurs de journaux en Suisse qui sont touchés.
Par contre la Société neuchâteloise de presse, qui édite ArcInfo, bénéficie d’une situation financière saine qui nous permettra de tenir le choc. Cette phase de turbulence passée, nous envisageons l’avenir avec sérénité. ArcInfo est un média solidement ancré dans sa région, la palette de produits publicitaires est attractive et nous disposons d’une équipe commerciale de première force. Nous saurons rapidement oublier ce triste épisode et nous nous tournons vers l’avenir avec force et conviction.