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Everyday Refugees, «Dark Iceland» et In Flames, les bons plans de Lea Gloor

Les journalistes d’«ArcInfo» partagent leurs coups de cœur avec vous: découvrez ceux de Lea Gloor.

22 mai 2019, 14:00
Portraits SNP  Neuchatel, 10 01 2018 Photo : © David Marchon

Réfugiés

Il y a Meral, 9 ans, qui rêve d’être reine, Zainab, 4 ans, qui se remet d’une grosse fièvre et Khoshmina, 11 ans, qui veut étudier la médecine. Et il y a aussi Nour, Amna, Robina, Zawar, Mashal et Naba. Sur le compte Instagram du photographe Muhammed Muheisen, deux fois lauréat du Prix Pulitzer, ces visages défilent, accompagnés d’un hashtag: «everydayrefugee», réfugié de tous les jours.

Qu’ils soient Afghans, Pakistanais ou Syriens, aucun d’entre eux ne vit dans son pays d’origine. Sur les réseaux sociaux, entre deux photos de mode et trois conseils pour réussir sa vie, ces regards captés dans des camps jordaniens ou grecs, rappellent combien notre quotidien est sécure, facile.
Sur Instagram, les comptes @mmuheisen et @everydayrefugees.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Une publication partagée par Muhammed Muheisen (@mmuheisen) le

Glacés

On s’y rend en été ou pour Noël, on sait qu’on va s’y ennuyer un peu, manger beaucoup et revoir des cousins plus ou moins germains. L’auteur islandais Ragnar Jónasson a choisi de faire du village d’origine de sa famille son terrain de jeu littéraire.

A Siglufjördur, dans le nord du pays, le jeune flic Ari Thór, fraîchement débarqué de la capitale, ne chôme pas. Au fil des enquêtes, la communauté de 1200 âmes se révèle plus complexe qu’il n’y paraît.

La preuve: la série «Dark Iceland» compte six tomes, dont quatre sont déjà publiés en français. S’inscrivant dans la veine glacée des auteurs nordiques, la plume de Ragnar Jónasson, traducteur d’Agatha Christie en islandais, se veut néanmoins chaleureuse, humaine.
Série «Dark Iceland», Ragnar Jónasson, La Martinière.

Démasqués

Le monde du metal se divise en deux catégories, ceux qui pensent qu’In Flames est mort depuis l’album «Siren Charms» (2014) et les autres. Le treizième album des Suédois, intitulé «I, The Mask», ne réconciliera pas les deux clans. Et tant pis pour les détracteurs.

Ces douze nouveaux titres allient un indéniable sens de la mélodie à une touche de hargne qu’on n’avait plus entendue chez Anders Fridén et ses potes depuis l’opus «Come Clarity». Une fois entendus, difficile d’oublier les refrains de «I Am Above», «Call My Name», «Voices» ou «I, The Mask». Sur «Burn», l’alternance de chant clair et de parties criées – dans le jargon, on appelle cela le growl – est du plus bel effet. Charpenté, accrocheur.
In Flames, «I, The Mask», Nuclear Blast, 2019.

 

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