Le département d'oncologie de l'Hôpital neuchâtelois (HNE) enregistre un nouveau départ. Après celui de son responsable, le docteur Christian Monnerat, le médecin-chef Albéric Bressoud a annoncé qu'il s'ira en mars de l'année prochaine. Ce dernier est actif «essentiellement sur le site de Neuchâtel», indique le directeur de l'établissement Laurent Christe.
Le docteur Bressoud avait été pressenti pour reprendre le poste de son collègue Monnerat, qui part à la fin de cette année. «Il a accepté de manière intérimaire», précise Laurent Christe. Finalement, préférant orienter sa carrière vers un poste davantage lié avec la clinique plutôt que vers un poste d'encadrement, il rejoindra une institution de la Riviera vaudoise.
Ce double départ n'est pas pour arranger les affaires de HNE. «Nous avons déjà des tractations avec des médecins. C'est en bonne voie», dit le directeur. Une des deux postes pourrait être repourvu d'ici à la fin de l'année. Par contre, Laurent Christe dément la rumeur qui voudrait que le radiothérapeute du département souhaite aussi quitter l'hôpital. «Ce n'est pas à l'ordre du jour.»
Le département d'oncologie est actif sur trois sites pour les consultations et les chimiothérapies, à savoir La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel et Couvet. Ce sont environ 6500 chimiothérapies qui sont dispensées chaque année. Selon les cas, un patient peut en subir entre quatre et huit en quelques mois. Les traitements de radiothérapie, la médecine nucléaire (appareil de diagnostic) et le PET-CT (scanner) sont pratiqués sur le site chaux-de-fonnier.
L'oncologie constitue une activité d'importance stratégique pour HNE. La direction évoque un fleuron et des compétences reconnues au-delà des frontières cantonales. dad